Comment gérer les tensions dans les métiers du CHR ?

Face à une reprise économique post-restrictions sanitaires, le secteur de la restauration demeure en tension. L’Enquête BMO de Pôle emploi d’avril 2022 révèle que 15% des postes ne trouvent pas preneurs et 115 980 projets de recrutement sont en cours, majoritairement saisonniers. Mais au-delà des chiffres, les établissements naviguent entre réglementations strictes, normes d’hygiène pointues et obligations de formation. Décryptons ensemble les enjeux actuels de ce secteur en pleine mutation. Pour ce secteur les maîtres restaurateur attirent leur attention afin d’anticiper le recrutement.

Des tensions dans l’emploi des métiers du CHR

Dans le monde diversifié de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés (CHR), on observe une myriade de structures – allant des petites entreprises familiales aux grandes chaînes hôtelières en passant par la restauration collective. Le panorama change drastiquement d’une région à l’autre; Paris et l’Ile-de-France ne sont pas comparables à des destinations telles que Le Touquet, Nice ou Courchevel.

Malgré leur diversité, ces structures se trouvent toutes face à l’obligation d’ajuster leurs opérations en fonction des demandes fluctuantes et des crises imprévisibles. Après avoir été ébranlées par la récente pandémie mondiale, elles affrontent désormais de front les retombées de la crise énergétique et de l’instabilité du marché des matières premières.

Pourtant, dans l’adversité, le secteur CHR continue d’investir. Les cafés, bars, hôtels et restaurants, en dépit d’une concurrence acharnée, cherchent constamment à se réinventer. Pour rester compétitifs, ils investissent régulièrement dans des équipements à la pointe de la technologie, recrutent de nouveaux talents et s’engagent dans une formation continue. Ainsi, malgré les tempêtes, l’industrie CHR ne cesse de s’adapter et de progresser.

Des sondages qui démontrent les tensions dans le marché du travail

Selon l’Enquête BMO (Pôle emploi, avril 2022), 15 % de postes sont encore non pourvus (serveurs, cuisiniers, apprentis…). 115 980 projets de recrutement dont 58 % d’emplois saisonniers. Si la reprise économique s’est amorcée avec la fin des restrictions sanitaires (mars 2022), les professionnels continuent de rogner sur leurs marges.
Des obligations particulières
Les établissements obligés de gérer différents métiers sont complexes à manager. Réglementations spécifiques, normes d’hygiène drastiques… le secteur est cerné de toutes parts. Et c’est sans compter les obligations de formations comme le permis d’exploitation.

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